« Ambulance »
S’Il y a bien un cinéaste dont on sait que l’on va aller les œuvres sans trop se creuser les neurones, c’est indéniablement Michael Bay (Roland Emmerich suit de près ceci dit). Vous êtes fatigués de votre journée, un petit coup de mou ? Michael Bay est votre antidote culturel qui saura vous requinquer et vous donner la pêche.
A ce titre, son nouveau « médicament » ne déroge pas à la règle. « Ambulance » est un pur produit labellisé « 100 % Michael Bay » avec tout ce que l’on attend de lui : un scénario écrit pour qu’un enfant de 5 ans comprenne (ça c’est pour reposer nos méninges quasi déconnectés par par notre fatigue de la journée), des acteurs sympas à regarder (nous y reviendrons) et, évidement, de l’action à tire larigot.
Ne cherchez une once de crédibilité dans l’ensemble, vous perdriez votre temps, « Ambulance » n’est pas là pour ça. Ça pétarade, ça balance des vannes, ça part dans tous les sens et, si l’on n’est pas perméables à ce genre de cinoche, avouons le on prend un certain pied. D’autant que Bay assure des prises de vue assez folles et plongeantes, un rythme de folie et des cascades hallucinantes. A plusieurs moments, « Ambulance » n’est plus un film mais un spectacle. A ce titre, il est plus que jamais recommandé de découvrir le film sur grand écran.
Côté casting, rien à redire non plus : Jake Gyllenhaal déploie sa nonchalance habituelle, petit sourire en coin avec assurance, en tête d’une bande de « gueules » dont on retiendra notamment son « frère » Yahya Abdul-Mateen II. Mais la star du film n’est pourtant pas Gyllenhaal mais bel et bien Eiza Gonzales. La tornade mexicaine emporte littéralement tout sur son passage. S’il y a une chose a espérer des retombées de « Ambulance » c’est bien que la superbe actrice franchisse un pas de géant pour prétendre accéder tout en haut des portes de la gloire.
Seul bémol, malgré tout, à retenir de ce « Ambulance » : il fait largement à « Speed » ou à « The town » notamment mais, avouons le, il n’en frôle jamais le niveau artistique. Pas de quoi remettre en cause le plaisir coupable que le film nous procure mais c’est un peu dommage quand même.
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