« Annabelle : La maison du mal »
Bad toy story : amusant face à face dans les salles obscures actuellement où la bande de Woody et Buzz l’éclair est à l’affiche en même temps que la terrifiante poupée de la série «Conjuring ».
Voilà Annabelle qui nous revient pour raconter son arrivée chez le couple Warren pour y trouver, en théorie, sa demeure finale, là où elle ne devrait faire de mal à personne. Enfin en principe... Il suffit que le couple parte deux jours (où ?) pour que l’accalmie apparente de la maison ne parte en fumée.
Et en bon film d’épouvante qui se doit, les victimes vont être de jeunes filles prêtes à crier au moindre bruit suspect. Tous les ingrédients sont là : les arrivées impromptues qui font sursauter le spectateur, les portes qui s’ouvrent ou claquent toutes seules, les victimes qui jamais ô grand jamais (mais pourquoi ??) ne cherchent à se tirer de la maison même quand l’occasion leur est donné...
« Annabelle » est l’archétype même du bon film d’horreur ayant pour toile de fond une maison hantée. Vu et revu ? Certes oui mais ici l’ensemble est d’une redoutable efficacité et captive de bout en bout grâce à une linéarité parfaite dans un scénario efficace particulièrement bien écrit.
De même les trois jeunes actrices principales jouent parfaitement le jeu et ont pris un plaisir apparent à jouer les demoiselles effrayées. Elles ont peur et nous avec elles.
Ce nouvel « Annabelle » s’inscrit donc bien dans l’excellence formatée par cette saga décidément fort réussie et qui s’est évitée, jusque présent, son lot de films indignes du genre. On espère toutefois retrouver le couple star, Verma Formica et Patrick Wilson (plutôt en mode caméos ici) à la tête d’un « Conjuring 3 » d’ailleurs annoncé prochainement. On a hâte !
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