Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Voilà plus de dix ans déjà que l’on n’avait pas vu de longs métrages de Régis Wargnier.

Il était temps que celui qui demeure toujours le dernier à avoir fait gagné la France à l’Oscar du meilleur film étranger (en 93 avec « Indochine ») vienne nous refaire un coucou en salles.

C’est donc chose faite avec cette « Réparation » qui suit une jeune fille qui, durant des années, se demande ce qui est arrivé à son père et son amoureux disparus en même temps de façon mystérieuse.

Sa quête va l’emmener jusqu’à Taïwan où des vérités vont se dessiner le tout dans un milieu gastronomique, elle est chef dans un restaurant réputé.

Julia de Nunez est cette jeune femme qui nous emmène enquêter avec elle sur les mystères d’une histoire. L’actrice est épatante et booste le film vers les hauteurs bien que secondée avec talent par Clovis Cornillac et Julien de Saint Jean.

Les magnifiques paysages viennent compléter la réussite d’un film qui n’échappe, cependant, pas à certains ralentissements (c’est souvent le cas dans le cinéma de Wargnier) mais il serait injuste de bouder son plaisir devant un film qui nous fait voyager comme cela.