Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

S’il en est un qui a une filmo ultra inégale, c’est bien Wes Anderson dont on ne sait jamais à l’avance si son cru annuel sera de bonne qualité ou pas.

Capable du meilleur comme du pire, Anderson flirte ici, hélas, avec le deuxième. « Asteroid city » est un naufrage absolu dont on a du mal, ici, à y trouver ne serait-ce qu’un minima à sauver.

Le plus gênant dans ce film est Anderson lui-même qui semble persuadé nous avoir pondu un film génial et extrêmement drôle. Mais pas une fois, pas une, nous avons esquissé, sur ce blog, ne serait-ce que l’entame d’un sourire.

Faire un film décalé pourquoi pas ? Mais encore faut-il y insuffler des idées folles et originales. Tout est ici fadeur, ennui, abrutissement du cerveau au gré de séquences à la débilité consternante. Le film, qui flirte sans cesse avec la série Z, laisse perplexe quant à son intention de départ.

Heureusement que Anderson peut compter sur la fidélité de ses acteurs, auxquels se joignent quelques nouveaux comme Tom Hanks ou Matt Dillon, pour justifier un casting quatre étoiles. Peut être auraient-ils dû lire quand même le scénario avant de s’embarquer dans ce navet suprême.