Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Beetlejuice, Beetlejuice »

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A l’annonce de la mise en chantier de la suite de « Beetlejuice », il y a quelques années, nous étions nombreux à être craintif sur le résultat final. Cela sentait quand même l’aveu d’un cinéaste sur sa panne d’inspiration en donnant une suite à un de ses classiques qui n’en avait pas forcément besoin.

 

Le début du film semble parti pour nous donner raison même si le plaisir de revoir la ravissante Winona Ryder en tête de casting d’un gros film fait instantanément plaisir à voir.

 

Mais très vite le charme opère. Tim redevient Burton et va enchaîner alors les scènes jubilatoires en étant débarrassé du label Disney qui se baladait au dessus de sa tête en surveillant que le politiquement correct était omniprésent.

 

Chez Warner, le cinéaste peut se lâcher à sa convenance et peut retrouver tous ses bons vieux réflexes qui ont forgé sa légende avec notamment « Beetlejuice » premier du nom.

 

On retrouve vite notre âme d’ado et on se surprend à avoir le sourire, voire le rire, se déclencher régulièrement. Jusqu’au dernier chapitre  du film où Burton nous balance un bouquet avec, à la clé, une sublime séquence musicale.

 

Pour la réussite de son film, il a pu compter sur certains acteurs du premier. Si Alec Baldwin et Geena Davis ont été écarté de l’histoire, Winona Ryder est bien présente. C’est peu dire que nous adorons, sur ce blog, l’actrice et elle ne déçoit pas. La  meilleure « teen actress » des années 80 donne le meilleur d’elle même. Désormais dans la peau de la maman, elle organise un subtil passage de relai à Jena Ortega, une de ses héritières assurément, tout en s’amusant à reprendre un rôle qui a marqué sa jeunesse.

 

Dans la nouvelle garde, Jena Ortega assure le relai de l’ado marquée par des pouvoirs surnaturels. L’actrice se débrouille plutôt bien même si elle ne dégage pas l’aura qu’avait Winona au même âge.

 

Et puis il y a Michael Keaton. Grâce au maquillage, l’acteur ne semble pas avoir pris une ride depuis l’opus des 80’s. N’ayant eu aucun mal à retrouver les réflexes d’un de ses personnages les plus cultes, il s’amuse toujours autant avec ce rôle qui lui donne l’occasion de se lâcher comme jamais.

 

Perf rare, Burton a signé une suite à la hauteur du premier qui nous procure un immense plaisir de gamin.

 

 



11/09/2024
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