Clint Eastwood a 90 ans : Retour sur 10 moments mémorables
90 ans ! On peine à y croire quand on l'écrit. Pourtant le toujours très actif Clint Eastwood souffle bien ses 90 bougies en ce 31 mai 2020. 90 ans et plus de 60 ans de carrière. Voilà qui devait être fêté à travers 10 moments, c'est bien peu bien sûr, marquants et parfois moins connus chez nous de cette légende vivante :
1 / Un nom qui commence à circuler : la série "Rawhide"
Avant que Sergio Leone le consacre, Eastwood s'en allait déjà faire du cheval dans les contrées du far-west avec cette série western qu'il tourna de 1959 à 1965 :
2 / L'homme sans nom : Naissance de la légende Eastwood
Un jeune cinéaste italien peu connu, Sergio Leone, engage un acteur américain qui cherche à se faire un nom, Clint Eastwood. En fait de nom, Clint n'en a pas dans ce western tourné avec un budget ridicule. Pourtant "Pour une poignée de dollars" va entrer au Panthéon des westerns de légende. Motivés par ce succès, Leone et Eastwood tourneront deux autres westerns, "Et pour quelques dollars de plus" et surtout "Le bon, la brute et le truand" le plus célébre et réussi épisode de la trilogie dont personne n'a oublié le mythique réglement de compte entre les trois protagonistes à la fin (ne pas regarder si vous ne connaissez pas le film, SPOILERS)
3/ "Les proies" ou l'un des sommets du duo Siegel / Eastwood
Outre Leone, l'autre cinéaste qui aura marqué la carrière de Clint est Don Siegel. Ensemble ils feront cinq films dont quatre réussites, on leur pardonnera le raté "Sierra torride". "Les proies" est sans doute le plus étonnant de leur collaboration. Le film présente un Eastwood quelque peu pervers. Ajoutez à cela que le film est quasiment tourné en huis clos, qu'il n'y a aucune action et que la fin est quelque peu abominable pour le pauvre Clint, vous comprendrez pourquoi ce film, vendu cmme un western à l'époque, ait été un échec cuisant à sa sortie. Le temps lui a rendu justice et est considéré désormais comme l'un des meilleurs filmsde Clint.
4/ Harry le charognard
En 1971, Clint Eastwood remplace au pied levé Frank Sinatra, intialement prévu, pour interpêter Harry Callahan, un flic froid et terne, aigri par la vie depuis que celle-ci lui a retiré son épouse. Le succès sera au rendez-vous, énorme. Clint fait de cet inspecteur Harry un personnage emblématique de sa carrière qu'il interprétera à cinq reprises.
5 / "Un frisson dans la nuit", naissance du réalisateur Clint Eastwood
Grand cru que l’année 1971 pour Clint ! Outre le fait qu’il enfile pour la première fois le costume de l’inspecteur Harry, Eastwood réalise le premier film de sa carrière. Pour cette première œuvre, le nouveau cinéaste se fait aider par son pote Don Siegel, qui apparaît en cameo dans le film d’ailleurs.
6/ « Make my day », la réplique qui tue (au sens figuré)
Unique « Dirty Harry » qu’il ait réalisé, « Sudden impact » est souvent considéré comme le meilleur épisode de la série avec le premier. Fidèle à la tradition perpétuée par les trois premiers épisodes, ce quatrième opus a marqué les esprits par une des répliques les plus emblématiques de la carrière d’Eastwood, le fameux « Make my day » qu’il adresse à un voyou.
7/ Premiers Oscars
Le 29 mars 1993, Clint Eastwood devient officiellement un cinéaste reconnu grâce à ses deux premiers Oscars qu’il obtient pour « Impitoyable » que beaucoup considèrent comme SON chef-d’œuvre.
8/ « Sur la route de Madison », un romantique nommé Eastwood
A la question « quelle est votre film film romantique préféré ? », beaucoup de ces dames répondent « Sur la route de Madison ». Clint héros d’un film romantique ? Qui l’eut cru ? Et pourtant l’incroyable alchimie qu’il déploie avec Meryl Streep a transformé en un rien de temps ce film en classique du genre.
9/ Son César d’honneur
En 1998, Clint est récompensé en France par un César d’honneur. C’est Jean-Luc Godard qui lui remet sa récompense. Et Clint de s’embarquer dans un discours un french !
https://www.indyblaveleblog.com/le-cesar-d-honneur-de-clint-eastwood
10/ Clint Eastwood, son hommage à Sergio Leone
A l'occasion des 100 ans de la ville de Carmel, dont il fut maire, Clint Eastwood a renfilé le fameux poncho qu'il portait dans la trilogie dite "dollars" qu'il tourna sous la direction de Sergio Leone qui regroupe "Pour une poignée de dollars", "Et pour quelques dollars de plus" et "Le bon, la brute et le truand". Trilogie qui fit de Eastwood la star que l'on sait...
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