Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"Creed : l'héritage de Rocky Balboa"

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40 ans ou presque que Stallone nous a fait découvrir son personnage le plus emblématique de sa carrière, avec celui de John Rambo. 

 
"Rocky" c'est une saga qui aura commencé sur les chapeaux de roue : son acteur principal qui rentre direct dans le panthéon des stars, succès phénoménal et Oscar du meilleur film à la clé.
 
Sylvester exploitera le filon de son personnage d'abord dans des suites correctes, avant petit à petit de virer dans l'auto caricature. Le fond sera atteint avec le flop critique et public d'un cinquième épisode qui semblait enterrer la saga. Définitivement ? C'est que l'on a cru pendant 15 ans avant que l'acteur/réalisateur réussisse à faire faire un retour flamboyant à Rocky. "Rocky Balboa" titre du sixième opus, réconcilia les fans avec son personnage.
 
Restait désormais à attirer une nouvelle génération de spectateurs. Papy sly étant pour de bon trop vieux pour monter sur le ring, l'intelligence de ce (faux) septième épisode réside dans le fait de recommencer l'histoire avec un nouveau protagoniste dont les gênes sont connus des assidus du départ.
 
Exit Rocky, bonjour Creed ? Le film marque clairement une passation de pouvoir au travers une histoire qui, il faut bien l'admettre, a beaucoup de similitudes avec l'œuvre originale de 1976. 
 
La trame de départ évoque certes beaucoup "Rocky" 1er du nom mais, à l'inverse d'un récent 7e épisode d'une autre saga lointaine, "Creed" parvient à se renouveler et à proposer un aspect nouveau.
 
Que Creed jr soit le fils d'une légende et ait pu faire de prestigieuses études modifient clairement l'enjeu. Rocky cherchait la gloire, Creed se cherche un nom...
 
Le film nous édulcore, par ailleurs, de très jolies séquences, qui ne sont pas forcément sur le ring. Les échanges entre Creed et Rocky sont parsemés d'emotions et même l'idylle entre notre héros et la jolie Tessa Thompson fonctionne parfaitement sans jamais tomber dans le pathos. 
 
Michael B.Jordan se montre être un digne successeur de son "père" Carl Weathers, c'est indéniable mais est certainement aussi à la hauteur pour reprendre le flambeau de la légende Stallone. 
 
Et ce dernier d'ailleurs comment est il ? Il nous rappelle encore une fois  que l'on l'aime jamais autant que dans le rôle de sa vie. Il parvient encore une fois à savoir se renouveler dans la peau d'un personnage qu'il connaît par cœur. Il faut le voir dans son laïus où il explique que mourir lui est égal. Pour nous ses fans, c'est une scène belle et cruelle. Son Oscar convoité pour ce rôle, et pour lequel il est favori, serait amplement mérité et récompenserait une sacrée carrière.
 
Bon c'est bien beau tout ça mais les combats ? On est un peu là pour ça aussi. Soyez rassurés ils sont à la hauteur de l'attendu. Ryan Coogler nous gratifie de combats superbes à coup de plans séquences parsemées de sang et de dureté comme on les aime.
 
La légende Rocky est perpétué et c'est la grande bonne nouvelle de cet excellent film. 


31/01/2016
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