Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Cruella »

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Alors comme ça « Cruella » n’a pas pas toujours été méchante ? Plus dingue encore : elle a été une gentille fille. Le pendant féminin de Darth Vader en somme. Ça tombe bien les deux personnages appartiennent à l’écurie Disney qui peut, à outrance, nous les exploiter.

 

C’est à un bon faiseur, un bon artisan, que le studio aux grandes oreilles a confié son nouveau bébé. Craig Gillepsi a, semble t’il, décidé de se prendre pour Tim Burton en reprenant un style qui n’aurait pas déplu au réalisateur de « Edward aux mains d’argent ».

 

Mais n’est pas Burton qui veut : si ses scènes ne sont pas dépourvues d’une très belle beauté visuelle, le style 70´s est magnifiquement orchestré, si son rythme d’ensemble est sans faille, il manque au tout une personnalité propre qui détermine la différence entre un grand cinéaste et un bon artisan. Alors que l’on peut prendre les paris que Burton nous aurait signé une œuvre peut être magistrale (peut être car Burton aurait pu être mal inspiré), Gillepsi se contente de remplir le cahier des charges demandé en sachant bien que le jeune public, moins exigeant,  sera content et demandera du rab en sollicitant une suite qui, selon toutes vraisemblances, sera tournée.

 

Mais « Cruella » doit finalement tout à son actrice principale : Emma Stone emporte tout sur son passage et est, sans conteste, l’attrait principal. L’actrice est tout bonnement magnifique dans le rôle titre. Ne se donnant aucune limite, la comédienne a donné corps et âme à son personnage. Elle vaut indiscutablement le déplacement pour elle seule même si on aurait tort de laisser sur le bas côté ses excellents partenaires à commencer par là toujours impeccable Emma Thompson.

 



24/07/2021
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