Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Devenu un véritable Lucky Luke du 7e art, Quentin Dupieux est l'homme qui tourne désormais plus vite que son ombre avec 5 films sortis en 3 ans !

Le dernier en date, ce "Daaaaaaali !" (avec 6 "a") est conforme aux précédents où il fait appel à son cerveau en ébullition qui possède des idées complètement barrées qu'il consolide à l'écran sur des formats ultra courts (jamais les 1h30 sont atteintes) parfait contraste à ces films (américains notamment) qui s'embourbent souvent dans longs métrages vraiment très longs...

Alors qu'est ce qui a bien pu passer dans sa tête pour imaginer cette loufoque histoire d'un Dali, interprété au gré des scènes par différents acteurs, qui n'a de cesse de revenir participer à une interview qui foire chaque fois ? 

On n'a pas la réponse ici mais toujours est-il que cela donne, à l'arrivée, un film fidèle à la réputation de Dupieux : on se marre, on est surpris et on s'amuse de voir des stars prendre un malin plaisir à passer quelques jours à tourner les idées délirantes du cinéaste. 

Ce sont ici l'habituée Anaïs Demoustier et le nouveau venu dans l'univers du réalisateur, Romain Duris, qui tentent de persuader un Dali alternativement joué, notamment, par Pio Marma¨, Edouard Baer, Jonathan Cohen ou encore Gilles Lellouche de tourner leur reportage. 

On voit bien que les Dali se sont régalés à jouer cela dans un film pas forcément toujours réussi, Dupieux forçant un peu trop dans le delirium, mais qui est nous fait passer, cependant, un bon moment de cinoche et c'est bien là le principal.