Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"De l'eau pour les éléphants"

 

 

De l'eau pour les éléphants

 

 

Si l'on juge "De l'eau pour les éléphants" sur son ensemble, on peut dire qu'il s'agit d'un bon film si l'on considère que l'oeuvre ne contient pas de temps mort et que l'on passe vraiment un bon moment. De plus l'atmosphère des dures et noires années 30 américaines est fidèlement reconstituée. Bon ce n'est pas non plus le phénoménal "raisins de la colère" mais on ne joue pas non plus ici dans la même catégorie. Ensuite l'univers du cirque a été peu souvent mis en avant pour pouvoir apprécier ce spectacle. Mais là encore, le film souffre quand même de la comparaison avec "Sous le plus grand chapiteau du monde" LE film de référence du cirque (certes il y eut aussi "le cirque" de Chaplin ou le dérangeant "freaks" mais je maintiens mes propos).
En même temps, Francis Lawrence n'est ni John Ford, ni Cecil B.de Mille. Aussi peut on considérer qu'il s'en sort plutôt bien. Il tient ses spectateurs en haleine durant 2h ce qui, dans les fresques récentes, ése raréfiaient (rappelez vous le désastreux "australia").
Si le réalisateur n'est ni Ford, ni de Mille, Robert Patinson n'est lui ni Henry Fonda ni Charlton Heston. Mais il serait exagéré d' écrire qu il est insignifiant. Avec sa gueule de James Dean des temps modernes (la subtilité en moins), il se débrouille quand même pas mal dans cette nouvelle tentative d' assurer l'après "twilight". Évidemment son rôle,( comme le film) manque de puissance, mais l'acteur fait preuve d' une présence suffisamment intéressante pour prétendre éventuellement de n'être pas contaminé par le "syndrome Mark Hamill" qui consiste à être star d' une saga très lucrative et tomber dans les oubliettes après.
Il lui faudra néanmoins montrer plus d'épaisseur à ses personnages futurs et éviter, comme ici d' être écrasé par la présence d' un partenaire.
Car il faut bien reconnaitre que la vraie star du film, ce n'est ni lui, ni la mimi Reese Whiterspoon (quoiqu'irréprochable une fois de plus) mais bien Christoph Waltz. Le Gary Oldman des années 2000 en impose encore dans un rôle de salaud complet et tire largement la couverture à lui.

A l'arrivée un film fort sympathique certes mais que les cinéphiles verront avec une impression de déjà vu. En mieux. En beaucoup mieux. 



29/04/2011
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