Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Deadpool et Wolverine »

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Revoilou le plus rigolo des supers-héros, celui qui est purement là pour donner du fun au petit monde (enfin petit…) des « Avengers ».

 

Pour sa troisième prestation ciné, voilà que des scénaristes se sont mis en tête de l’associer à Wolverine, oui oui celui des « X Men ».

 

Et voilà que débute un film avec ce drôle de duos à créer. Sauf que Wolverine est mort… et on voit déjà que les scénaristes, plus de cinq au compteur (!)ont un peu pataugé pour justifier le retour de l’homme aux griffes d’acier.

 

Et voilà qu’ils pondent d’entrée de jeu l’idée  d’une espèce de film dans le film mais qu’ils n’ont manifestement pas voulu assumer jusqu’au bout.

 

Bref passé un bien long prologue pour justifier la résurrection de Wolverine, ou son clone, nous pouvons enfin voir le film se lancer avec, pour entame, une sorte d’ambiance « Mad Max » bien mal choisi puisqu’on a envie de comparer et forcément ce mauvais épisode n’arrive pas à la cheville du plus mauvais opus de la saga de George Miller…

 

Et après ? Rien ou presque. Reynolds en roue libre balance des vannes souvent ultra limites (pourquoi il n’a pas d’enfants ? Parce qu’il préfère la sodomie ! Vous voyez le niveau…) qui flirtent souvent avec l’homophobie d’ailleurs, humour bien rétrograde donc.

 

Comme il a été dit que le film doit durer deux heures mais que l’extrême pauvreté du scénario ne justifie pas une telle longueur, on nous balance régulièrement des bastons entre les deux protagonistes qui finissent par se ressembler.

 

Et tandis que Ryan Reynolds jubile, Hugh Jackman semble quand même parfois se demander ce qu’il fout là mais son banquier a dû lui rappeler la bonne idée qu’il a eue de faire ce film.

 

Mais une bonne idée financière comme on le sait n’est pas toujours une bonne idée qualitative et jamais, non jamais, le film ne dépasse le statut d’effroyable navet.

 

Au fait pas la peine de vous infliger l’interminable générique de fin : la scène finale est à l’image du reste, affligeante.

 



24/07/2024
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