Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"En mai, fais ce qu'il te plait"

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Après son très beau "Joyeux Noël", Christian Carion s'intéresse à l'autre guerre mondiale, la deuxième.

 

Une similitude flagrante rattache ses deux films, la cohésion, l'entente possible qui peut exister entre des protagonistes qui devraient se faire la guerre. 
 
Le film, divisé en deux histoires distinctes, mais qui se rejoignent, nous conte l'exode qui a été celle des français lors de l'arrivée des Allemands et l'épopée à priori improbable d'un drôle de trio composé d'un allemand, d'un français et d'un écossais.
 
Carion manie à merveille son scénario pour nous transporter littéralement dans son histoire sans temps mort et brillamment interprété.
 
Si on ne louera pas encore l'immense talent d'Olivier Gourmet, on retiendra particuiierment Auguste Diehl parfait en allemand insoumis en quête de son fils, un surprenant Laurent Gerra qui fait ici ses vrais débuts sans oublier Alice Isaaz qui ne cesse de monter en puissance et de confirmer au fil des films tout le bien que l'on pense d'elle.
 
Et puis évidemment impossible de ne pas mentionner la musique du grand Ennio Morricone. Une contribution dont n'est pas peu fier le cinéaste. Et il a raison, l'orchestration du Maître fait mouche encore une fois.

 

 

 

 

 

 

 

 



15/11/2015
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