Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"Florence Foster Jenkins

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Il y a encore peu, on aurait pu dire que le scénario de "Florence Foster Jenkins" partait d'une idée originale. C'etait sans compter la sortie depuis de "Marguerite" avec notre Catherine Frot nationale dont la trame de départ est similaire.

 

De là à dire que l'existence de ce film est dénué d'intérêt, cela serait mentir car le plaisir reste assurément intact.

 

Et s'il est intact, c'est incontestablement grâce à la magie de l'interprétation portée par un duo plutôt étonnant composé de Meryl Streep et Hugh Grant. Alors certes, l'actrice de "Out of africa" en fait parfois des tonnes, son péché mignon récurent, ce qui ne l'empêche pas de nous faire rire à tout bout de champ lors de ses scènes de chant. 

 

Elle se fait cependant quelque peu voler la vedette par le désormais trop rare Hugh Grant qui fait ici un retour en force après plusieurs années d'absence, en vedette, dans nos salles. Il a beau avoir pris un coup de vieux, on le retrouve tel qu'on l'aime, pince sans rire, charmeur, enthousiaste, séducteur. Il fait jeu égal en terme de présence avec sa partenaire mais l'emporte haut la main. On apportera une mention spéciale à Simon Helberg, excellent lui aussi.

 

Stephen Frears adopte un style que l'on croirait emprunté à Woody Allen, dont l'ombre semble être souvent présente dans ce film que le réalisateur de "Accords et désaccords" aurait sans doute adoré mettre en scène. 

 

Au final, le film est une agréable surprise dont Il serait difficile de dire qu'il ne donne pas la pêche lorsque l'on sort de la salle.



03/08/2016
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