Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Le voici le dernier volet de la nouvelle trilogie consacrée au terrifiant Michael Myers. En fait, c’est la 12e fois qu’il apparaît mais après reçu pléthore de balles de revolvers ou de fusils, été brûlé et même décapité (!), il a bien fallu le faire revenir à coup de reboots plus ou moins réussis.

Cette nouvelle trilogie a vu ses deux premiers épisodes alterner le bon et le mauvais. Après un premier opus satisfaisant, qui marquait le retour de l’emblématique Jamie Lee Curtis, le deuxième souffrait d’un cruel manque d’imagination. Hélas, ce troisième opus s’inscrit dans la lignée du précédent en prenant une direction qui va décevoir plus d’un fan de Michael Myers.

Et pour cause : hormis un plan furtif, Michael Myers n’apparaît qu’au bout de 45 minutes de film ! Le scénario préférant suivre l’itinéraire d’un jeune homme qui, par la force des choses, va basculer du côté obscur du mal en voulant devenir le nouveau Michaël Myers. Cela donne une première partie de film avec le minimum syndical en terme de meurtres et un ennui prédominant par la faute de multitudes de scènes racoleuses qui finissent par se ressembler.

On se force à se réveiller pour assister, tout de même, à l’affrontement tant attendu entre le « vrai » Michael Myer et Laurie Strode. De furtifs instants  de bonheur pour de grands moments de  désespoir de fans… c’est cher payé la place pour si peu.

On espère que le prochain reboot sera plus inspiré…