Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

C’est peut être le genre le plus risqué à exploiter au cinéma : le film à sketchs ou comment emballer le public à travers des moyens métrages qui ont pour but de distraire, avec le même entrain, le public. C’est, presque, toujours la même chose à l’arrivée : des séquences qui emballent et d’autres sur lesquelles on n’accroche pas.

« Heureux gagnants » ne fait pas exception à la règle même si, avouons le, le film ne s’en sort globalement pas si mal avec une thématique qui, il est vrai, peut permettre pas mal de possibilités sur l’humour.

Humour ? Pas tant que cela en fait car, entre deux séquences effectivement drôles, Maxime Govare et Romain Choay insufflent une certaine dramaturgie à laquelle on ne s’attendait pas forcément.

À l’arrivée, chacun ira de sa préférence. Ici, nous avons apprécié particulièrement les sketchs de Fabrice Eboué et Audrey Lamy ainsi que celui avec Anouck Grinberg sans pour autant ne pas avoir aimé les autres.

C’est clairement pas un film inoubliable mais pas désagréable non plus à regarder.