Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Hommage à George Kennedy

 

 

 

 

 

 

 

 

C'était ce que l'on appelle une "gueule". George Kennedy a été une incontournable figure d'Hollywood des années 60 jusqu'au milieu des années 80.

 

Son imposante stature lui vaut, la plupart du temps, des rôles de costauds, tantôt au coeur tendre, tantôt dans des rôles de brutes. S'il n'a pas eu l'opportunité de jouer souvent les premiers rôles, sa filmographie et ses partenaires de jeu n'en restent pas moins impressionnants.

 

Il aura d'abord fait ses preuves à la télévision en apparaissant dans plusieurs épisodes de "Bonanza" ou encore du "Virginien".

 

Au cinéma, durant les années 60, après un petit rôle dans "Spartacus",  on peut apercevoir l'acteur aux côtés de Cary Grant et Audrey Hepburn dans "Charade" (Stanley Donen, 1963), de James Stewart et d'Ernest Borgnine dans "Le vol du Phoenix" (Robert Aldrich, 1965), de John Wayne et Dean Martin dans "Les 4 fils de Katie Elder" (Henry Hathaway, 1965) ou encore de Lee Marvin et Charles Bronson, entre autre, dans le film au casting cinq étoiles "Les douze salopards" (Robert Aldrich, 1967).

 

Cette même année 1967, il est le partenaire de Paul Newman dans l'excellent "Luke la main froide" de Stuart Rosenberg. Sa performance de copain de cellule lui vaut l'Oscar du meilleur second rôle. Une récompense qui va étoffer encore davantage sa carrière.

 

 

Il retrouve en 1968 Dean Martin et James Stewart dans le solide western "Bandolero" de Andrew V. McLaglen puis reprend le rôle laissé vacant par Yul Brynner dans "Les colts des sept mercenaires".

 

"Bandolero"

 

En 1968, il aide Henry Fonda à coincer Tony Curtis dans le brillant film de Richard Fleischer "L'étrangleur de Boston".

 

En 1970, il devient pour la première fois Joe Patroni, un personnage récurrent qu'il joue dans "Airport", aux côtés de Dean Martin et Burt Lancaster, qu'il retrouvera dans les trois suites du film, "747 en péril", "Les naufragés du 747" et "Airport 80, concorde".

 

Il joue en 1973 les vilains de service face à un John Wayne vieillissant dans le très bon "Les cordes de la potence", un western forcément.

 

                                                                

 

Il tourne ensuite dans le premier film de Michael Cimino, le brillant "Le carnadeur" qui lui permet de donner la réplique à Clint Eastwood et Jeff Bridges.

 

 

Il retrouve d'ailleurs Clint Eastwood dans le montagneux "La sanction" réalisé par Dirty Harry himself en 1975 avant de faire partie du casting haut de gamme de "Mort sur le Nil" où l'on croise rien moins que Peter Ustinov, Jane Birkin, David Niven, Bette Davis ou encore Mia Farrow.

 

Sa filmo est un peu moins inspirée à l'entame des années 80. Il occupe la vedette de "Le bateau de la mort" aux côtés de Richard Crenna et tourne avec la belle Bo Derek dans "Bolero" avant de retrouver Lee Marvin mais aussi Chuck Norris dans le musclé "Delta force".

 

On se souvient à cette époque surtout de lui dans la série des "Y-a t'il un flic..." qu'il joue aux côtés de Leslie Nielsen qui comptera trois épisodes qui auront, pour les deux premiers du moins, un immense succès.

 

 

L'acteur se fera nettement plus discret à partir des années 90. On le voit plus souvent à la télé, notamment dans "Dallas" ou encore dans "Les feux de l'amour".

 

Il avait encore eu l'occasion de retourner sur les plateaux de cinéma en 2014 pour donner la réplique à Mark Walhberg et Brie Larson dans "The gambler".

 

George Kennedy est mort le 28 février 2016 à l'âge de 91 ans.



29/02/2016
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