Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare"

 

 

 

Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare

 

 

Aux premiers abords, "jusqu'à que la fin du monde nous sépare" nous rappelle le sublime "Melancholia" de Lars Von Trier. Aux premiers abords seulement puisque très vite nous nous apercevons que l'on a droit certes au même sujet mais traité de façon plus soft, moins lourde que le film du danois. "Melancholia" était un vrai film d'auteur avec ses images apocalyptiques superbement mises en image.

Tout original qu'il est dans un contexte pas si souvent traité tel quel (la fin du monde irrévocable, pas d'alternative possible) le film de Lorene Scafaria répond quand même à une certaine "logique" hollywoodienne dans sa structure. C'est une romance sur fond de road movie avec un couple plutôt improbable mais tellement sympathique : D'abord la toujours mimi Keira Knightley qui se débarrasse pour une fois de ses robes moyenâgeuses pour un rôle plus contemporain qui lui sied plutôt bien. Moins inattendu, Steve Carrell nous propose un énième rôle de Monsieur tout le monde. Déjà vu mais efficace.

Cette vision post apocalypse est intéressante et le film nous propose des scènes souvent croustillantes (le bar des potes est notamment une belle trouvaille). Ce n'est pas forcément le dernier film qu'il faudrait voir avant la fin du monde mais il reste tout à fait agréable à regarder.



13/08/2012
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