Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Il bénéficie d'une sortie relativement discrète même s'il s'est octroyé un panel de salles assez confortable. "L'extraordinaire voyage du fakir" doit certainement beaucoup son existence grâce aux triomphes critiques et publics de "Slumdog millionnaire" et "Lion" auxquels il est impossible de ne pas le comparer. Trois destins merveilleux de gosses nés en Inde dans un milieu des plus pauvres.

Sur ce blog, on est amusé de savoir que le livre original qui a servi pour l'adaptation de ce film a été écrit durant des trajets de RER sur un smartphone. Soit exactement comme la plupart des articles que vous lisez ici. 

Porté par l'impeccable Danush, l'histoire nous transporte dans divers pays, notamment d'Europe, où l'on suit les aventures plus ou moins crédibles d'un indien ordinaire à qui il arrive des choses hors du commun. Fort d'un message clair "battez vous pour vos rêves, ils peuvent se réaliser", "...fakir" est un joli conte d'aventures parsemé de romance. Avec à la clé quelques guests stars de luxe qui ont pour nom Berenice Bejot, Gérard Jugnot ou encore Erin Moriarty.

Tout ce qui a fait le succès de "Slumdog millionnaire" et "Lion" s'y trouvent mais sans atteindre toutefois le charme évident qu'émanaient ces deux films. Certes on rit, certes on jubile et le film fourmille d'idées judicieuses. Les trouvailles du scénario sont ingénieuses et apportent un vrai bol d'air frais. En soit donc le film n'est pas désagréable à voir mais peu probable qu'il laisse cependant une trace indélébile dans l'histoire du cinema...