Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"La folle histoire de Max et Léon"

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Curieux hasard du calendrier des sorties ? En ce même mois de novembre 2016 trois films avec pour toile de fond la seconde guerre mondiale sortent chez nous. Avec trois approches différentes. Tandis que Robert Zemeckis privilégie le suspense avec son "Alliés", Mel Gibson décrit la partie la plus sanglante qui soit dans "Tu ne tueras point". L'équipe du Palmashow, bien connu pour ses sketchs, choisit naturellement l'humour. Trois approches différentes avec une même volonté de renouer avec un cinéma d'antan quelque peu laissé de côté ces dernieres années.

 

En attendant de découvrir les très attendus films de Bob et Mel, penchons nous ici sur la comédie des compères comiques. Nul doute que le palmashow se soit gavé à outrance depuis leur plus jeune âge des comédies telles que "La grande vadrouille" et des épisodes de "La septième compagnie". Et de tirer ce constat que la dernière grande comédie se situant durant les années d'occupation allemande date de 1983, "Papy fait de la résistance". Autant dire une éternité.

 

Alors pourquoi pas eux ? Pourquoi pas fonder un nouveau classique qui marquerait autant les esprits que ses illustres prédécesseurs ?

 

Clairement Grégoire Ludig et David Marsais, scénaristes et acteurs principaux, se sont vraiment appliqués à faire un vrai film et non une succession de sketchs empilés les uns derrières les autres. Il y a une volonté très nette de vouloir rendre hommage aux films précédemment cités en reprenant les thématiques qui avaient fait leur succès. Le buddy movie façon de Funès/Bourvil jouant sur des styles opposés auquel se complète une galerie de personnages secondaires avec des cameos faits par des guest stars qui n'est pas sans rappeler les apparitions multiples auxquelles on avait droit dans "Papy...".

 

Le rythme ne ralentit jamais et ne manque pas de rebondissements pour permettre de maintenir le spectateur assidu aux aventures des deux joyeux trublions.

 

Est ce suffisant pour lui octroyer la possible entrée dans le cercle des classiques du genre ? Pas sûr. Pour une raison simple : il manque à "La folle histoire de Max et Léon" son lot de scènes mémorables que l'on aurait envie de raconter et de revoir jusqu'à plus soif. C'est là le pêché mignon d'un film qui fait plus sourire que rire même s'il fait passer un bon moment.



05/11/2016
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