Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

César n’est plus. Comme dans la première saga, il s’agissait de rebondir après la mort du plus emblématique des singes parlants.

L’action de ce nouvel opus se situe 300 ans après la mort du héros. Un temps largement suffisant pour avoir permis à ce dernier de passer à la postérité mais pas forcément auprès des bonnes personnes.

A priori, il n’y a rien d’extraordinairement nouveau dans un film qui aborde l’éternel conflit hommes / singes où les « sympas » ne sont pas toujours ceux que l’on croit.

Esthétiquement parlant, ce nouvel épisode est irréprochable : bluffant d’un bout à l’autre, il n’en finit plus d’épater dans une construction narrative qui semble tout droit sortie d’une ébauche de scénario de « Avatar ». L’hommage / copie est parfois assez flagrant et l’on comprend aisément que les scénaristes aient voulu tenter une redite d’une historie qui a si bien réussi à James Cameron…

Reste un film assez efficace dans ses scènes d’action à défaut d’une histoire qui saurait être aussi captivante que certains épisodes passés. On aurait pu, cependant, retirer de la longueur au film et on commence sérieusement à s’interroger sur ce besoin d’étendre des histoires bien au delà des deux heures alors que, la plupart , pourraient être largement raccourcies.

Celui-ci n’est pas le pire du jour et procure assurément un certain plaisir même s’il n’est pas le meilleur épisode de la longue saga, 70’s inclus.