Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Il faut bien l'avouer, la sortie de ce troisième opus de "La vérité, si je mens" avait tout pour être un coup méchamment foireux. La faute à une campagne publicitaire qui ressembla furieusement à celle des "Bronzés 3". On se souvient ce qu'avait donné la troisième aventure de Popeye et ses amis : Une vraie catastrophe.

Heureusement pour nous, la bande du sentier revient armée d'un scénario nettement plus affuté que le film de Patrice Leconte. Le film a su intelligemment vieillir avec son époque (la prise de "pouvoir" des chinois) et bénéficie d'une trame semblable au précédent sans pour autant tomber dans la pâle copie.

Et c'est avec plaisir que l'on retrouve une équipe que l'on apprécie depuis maintenant 15 ans. De Richard Anconina à Gilbert Melki en passant par le bâton de dynamite José Garcia, ils sont tous de retour y compris Vincent Elbaz qui reprend son rôle de Dov (joué sans convaincre par Gad Elmaleh dans l'épisode 2). Ils sont en pleine forme, heureux d'être là et si le film n'est pas la comédie du siècle, on passe un bon moment en leur compagnie.