Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Sur la lancée de son 7e (!) César reçu il y a quelques semaines, Agnès Jaoui fait de nouveau parler d’elle par le biais d’un joli film plein d’entrain.

Sur un thème largement rebattu au cinéma, celui des relations parfois tourmentées d’une mère et son fils, Julien Carpentier, dont c’est le premier long métrage, nous a concocté une belle histoire aidées par de savoureux dialogues que n’auraient pas reniés le tandem Bacri / Jaoui à leur époque.

Pas étonnant donc que Carpentier ait pensé à l’ex compagne du regretté Jean-Pierre pour jouer cette mère bipolaire qui en fait voir de toutes les couleurs à son « fils » William Lebghil qui relève le défi d’être à la hauteur de la légende Jaoui et qu’il remporte sans mal. Le tandem fonctionne à merveille et remporte haut la main tous les suffrages de satisfaction que l’on pouvait attendre.

Seul petit regret peut-être : la sous histoire d’amour entre Lebghil et Maud Wheeler qui eut pu, à elle seule, mériter un film intégral et qui, de ce fait, paraît quelque peu sous exploitée ici.