Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Ils deviennent tellement rares au cinéma qu'ici, sur ce blog, sitôt que l'on voit le label "film indépendant passé par la case Sundance", on fonce tête baissée le voir tant ce ciné nous accroche. 

Reste que le début du film ne nous laisse pas forcément présager le meilleur pour la suite. Et pourtant, le film semble hausser le ton au bout d'un quart d'heure... pour retomber dans les bas fonds de l'ennui ensuite. Curieux film yoyo qui alterne donc le chaud et le froid sans crier gare. 

L'idée de départ est plutôt bonne et on préfère nettement Daisy Ridley ici plutôt que de manipuler des sabres lasers dans des "Star Wars" foireux; L'actrice se montre attachante même si elle est à des années lumières de l'attachement que l'on pouvait avoir pour une Audrey Tautou dans "Amélie Poulain" qui a quelques similitudes avec le personnage ici présent.

Alors oui, il y a quelques moments attachants, émouvants même parfois. Mais, même si son final est joli, on n'a jamais l'impression d'être tombé sur une de ces perles rares que le festival Sundance a su nous trouver par le passé.