Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Le fil »

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De Daniel Auteuil, on se souvient rarement du cinéaste, pourtant l’ex Ugolin aborde ici son cinquième long métrage en tant que réalisateur après s’être rappelé au bon souvenir de Pagnol au gré de trois films (« La fille du puisatier », « Fanny » et « Marius ») et une comédie passée inaperçue (« Amoureux de ma femme » pourtant avec Depardieu).

 

Autant de films qui ne films qui ne firent pas déplacer les foules ce qui fit dire à bon nombre que ce « Fil » était finalement son premier « vrai » film.

 

Débarrassé de son envie d’aller lorgner du côté des cigales et de l’univers de l’auteur de « Manon des sources », Auteuil a trouvé l’inspiration dans une affaire judiciaire réelle. Ou comment un avocat, qui a jadis défendu à tort un meurtrier va rempiler pour défendre un homme accuser d’avoir assassiné sa femme.

 

Pour le spectateur que l’on est, l’intrigue reste entière, Daniel Auteuil prenant soin de prendre (un peu trop) son temps pour construire son film basé principalement sur la relation de l’avocat et son client.

 

C’est dans l’interprétation de ses acteurs qu’Auteuil puise la force de son film. On pense notamment à Alice Belaidi et, évidement, Grégory Gadebois sans oublier Auteuil himself qui s’est réservé le rôle principal.

 

On va pas se mentir, le film n’est pas d’un rythme affolant et peut sembler un brin longuet par moment. Il n’en demeure pas moins des scènes qui se montrent efficaces dans leurs constructions sans oublier son twist final. Pas un film inoubliable, mais du bon cinoche du samedi soir malgré tout.



11/09/2024
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