Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Au départ, un à priori : un film sur le thème du rugby a tout du projet casse-gueule. De manière globale, les films consacrés au sport sont difficiles à prendre corps au cinéma. Certes on peut être agréablement surpris. Sur le même thème, on a eu droit à "Invictus" l'an dernier. Mais l'enjeu allait plus loin que le rugby et Eastwood était derrière la caméra. Pourtant "le fils à Jo" dégage instantanément quelque chose de sympathique. En reprenant tous les thèmes propices à un bon film familial, Philippe Guillard nous sert un film sans temps mort avec personnages attachants à la clé à commencer par Gérard Lanvin dans un rôle neuf de père de famille. Les scènes qu'il a avec son fils de cinéma sont d'ailleurs parmi les plus attachantes, le jeune Jeremy Duvall se montrant très à l'aise dans les scènes communes avec l'ex "spécialiste". Olivier Marchal semble heureux de jouer un rôle nettement plus léger qu'à l'accoutumée. On donnera une mention spéciale à Vincent Moscato, génial simplet au coeur gros comme ça. La bonne surprise de ce début d'année 2011.