Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

C’est une thématique pas si vieille au cinéma finalement. Si « La vie est belle » de Capra, effectivement, arborait la question du « et si ? », finalement le sujet a, pendant longtemps, peu intéressé les cinéastes.

« Un jour sans fin » a rénové le sujet à travers l’histoire d’un homme dont les possibilités de destin diffèrent en fonction de ses choix. Depuis, le sujet a eu quelques émules dont on retiendra les brillants « Smoking / no smoking » et  « L’effet papillon » ou encore « Pile ou face » sans oublier, bien sûr, le dernier « Spider-Man » qui explorait avec maestria le multiverse.

« Le tourbillon de la vie » continue dans cette ligne en proposant quatre destinées différentes d’une même personne. Quatre infimes changements dans sa vie qui créent d’énormes chamboulements pour le pire mais aussi, heureusement, le meilleur.

Lou de Laâge incarne cette jeune femme aux vies si divergentes. Et c’est bien là la meilleure idée du film. Peu coutumière, en fin de compte, des rôles principaux, l’actrice est omniprésente tout au long du film et accompagne l’histoire de son immense talent. La comédienne apporte sa fougue et son panache. L’interêt numéro un du film c’est elle.

Du reste, le film n’est pas dénué d’intérêt avec son scénario aux multiples tiroirs qui n’en finit pas de nous surprendre. Sans l’ombre d’une scène inutile, ce « tourbillon de la vie » est un très beau premier film à la positivité stimulante. Un très joli film pour ces fêtes de fin d’année.