"Peur sur la ville" : Dix choses à savoir sur le film
"Peur sur la ville" : Ce film produit et interprêté par Jean-Paul Belmondo est un l'un des films les plus emblématiques de l'acteur. Ce polar très très riche en action a marqué un tournant dans sa carrière. A la grande joie de ses fans mais au grand désarroi des critiques, Belmondo abandonnait ici, pour une très longue durée, le cinéma d'auteur pour se consacrer exclusivement au cinéma populaire.
Retour sur dix éléments clés de ce film hors norme :
1/ Pour oublier "Stavisky"...
Juste avant "Peur sur la ville", il y eut "Stavisky" d'Alain Resnais. Ce pur film d'auteur présenté à Cannes en 1974 fut massacré par la critique et quelque peu boudé par le public. On raconte que Belmondo, déçu, se jura que l'on l'y reprendrait plus dans ce type de films et se lanca dans le cinéma populaire.
2/ Henri Verneuil, l'ami fidèle
Pour son premier film de l'après "Stavisky", Belmondo s'assure les services de son complice et ami Henri Verneuil. les deux hommes ont déjà plusieurs films communs, que du bon : "Un singe en hiver", "Cent mille dollars au soleil", "Week-end à Zuydcoote" et "Le casse".
3/ Un rigolo aux dialogues
Si le scénario est signé Henri Verneuil, les dialogues ne sont pas de Michel Audiard comme souvent mais d'un jeune auteur nommé Francis Veber. Ce dernier accepta le projet en dépit de la mésaventure qu'il connut sur un précédent Belmondo, "Le magnifique", où, en total désaccord avec le réalisateur Philippe de Broca, il demanda à ce que son nom soit retiré du générique.
4/ Ennio Morricone, le retour
Henri Verneuil fait de nouveau appel à Ennio Morricone pour la musique. Le musicien est désormais un fidèle du cinéaste. Les musiques du "Clan des Siciliens" et "Le casse" sont déjà dans toutes les mémoires.
Une des partitions de "Peur sur la ville"
5/ Une affiche mémorable
L'affiche de "Peur sur la ville" est mémorable à plus d'un titre. D'abord, elle est un hommage délibéré à "Bullitt" et spécialement à Steve McQueen. Belmondo, comme l'acteur américain, aborde sur l'affiche un pull noir qu'il ne porte pas dans le film.
Mais surtout cette affiche est la première où est marqué en gros le nom de Belmondo. Cela deviendra chez l'acteur pour les années suivantes sa marque de fabrique. Son nom étant mis plus en avant que le titre du film lui même.
6/ Des cascades pour l'Histoire
Le point d'orgue du film est bien sûr la fameuse cascade faite par Belmondo lui même sur le toit d'un métro. Cette séquence fut tournée sur trois semaines, aux heures de fermeture de la RATP soit entre minuit et cinq du matin ce qui est un champ assez restreint pour tourner de telles séquences.
Pour la scène de l'hélicoptère où Belmondo suspendu à un filin traverse la fenêtre d'un immeuble, l'acteur dût s'employer à filmer certaines séquences lui même.
7/ Minos, le redoutable tueur
Minos est interprêté par Adalberto Maria Merli dont ce fut le rôle le plus célèbre. Qu'est-il devenu ? Réponse :
http://www.indyblaveleblog.com/qu-est-il-devenu-adalberto-maria-merli-minos-dans-peur-sur-la-ville
8/ Une première pour Belmondo
Il aura fallu attendre 1975 pour voir Jean-Paul Belmondo jouer pour la première fois le rôle d'un policier. Contrairement aux idées reçues, l'acteur ne rempilera le costume de flic qu'à trois autres reprises : "Flic ou voyou", "Le marginal" et "Le solitaire".
9/ Joyeux anniversaire Jean-Paul !
"Peur sur la ville" est sorti le 9 avril 1975 soit le jour des 42 ans de Jean-Paul Belmondo
10/ Un large succès
Le film cumula près de 4 millions d'entrées au box-office français ce qui en fait un des plus gros succès de la carrière de l'acteur.
La bande-annonce :
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