Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

On ne va pas s’en cacher : sur ce blog, on aime beaucoup Anaïs Demoustier. Souvent second rôle de luxe, on est content de la retrouver ici dans un vrai premier rôle où elle occupe le devant de la scène du début à la fin.

Et, en restant impartial, force est de constater que l’actrice emporte tout sur son passage en emportant tout sur son passage. Bien dans sa tête, à l’aise dans son corps comme son esprit, la belle actrice nous fait passer un excellent moment en sa compagnie avec un personnage au caractère quelque peu loufoque en quête de son soi intérieur. Anais rigole, pleure, séduit ou est séduite sans se donner de barrière, sans réfléchir ce qui donne des scènes bien enlevées.

Tant pis si, de ce fait, ses partenaires peinent à être à sa hauteur. Si Denis Podalydes s’en sort bien, ça pêche un peu plus du côté de Valéria Bruni Tedeschi qui ne parvient pas à susciter le moindre emoi dans son personnage ce qui créé un décalage dommageable dans ses scènes communes avec Anaïs Demoustier. C’est un peu regrettable pour un film qui, par ailleurs, est fort plaisant à regarder en dépit de quelques scènes moins inspirées.