Les aventures extraordinaires d'Adèle Blanc Sec
Embarqué dans une trilogie enfantine semi ratée, on desesperait revoir Luc Besson revenir vers un cinéma qui lui ressemble davantage. Le cinéaste le plus contesté de notre hexagone nous revient dans le domaine où il se montre le plus brillant : "l'action female movie". Besson s'est toujours montré particulièrement inspiré lorsque sa vedette principale est une femme "qui en a". Souvenez vous "Nikita", "Le 5e élément", "Jeanne d'arc" et même "Léon". C'est d'ailleurs ici son meilleur film depuis "Leon" (voire son meilleur film tout court ?) que le réalisateur du "grand bleu" nous propose. Partant d'une bd brillante par son originalité (ce qui à contrario manque souvent aux films de Besson), c'est un véritable Indiana Jones en jupons qui nous est proposé. Brillant dans ses effets visuels, comme par ses répliques bien trouvées, cet "Adèle Blanc sec" vaut largement les derniers épisodes des aventures d'Indy ("la dernière croisade" et "le royaume du crâne de cristal") et surclasse ses ersatz (les "momies" et "benjamin gates"). Besson en profite pour nous révéler une nouvelle héroine. L'homme qui nous a fait quand même connaitre Natalie Portman (merci Luc !) mais aussi Anne Parillaud et Milla Jovovich a eu encore le nez fin avec Louise Bourgoin. L'ex miss météo de canal plus s'impose d'elle même comme un choix évident grâce à un charme et une décontraction ajoutés à un humour pince sans rire des plus efficaces. Elle est entourée d'un brillant casting dont on retiendra surtout les performances du toujours excellent Mathieu Almaric et du formidable Gilles Lelouche. Monsieur Besson, lâchez votre Arthur et continuez avec Adèle, elle vous correspond nettement mieux !
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