Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Il y a des petits films comme cela qui sont en fin de compte un bon bol d’air qui font du bien à voir, notamment sur grand écran.

« Les choses simples » fait partie de ces films. Rien d’extraordinaire, à première vue, dans le scénario. La quête de soi d’un homme qui a tout pour réussir semble être une variante du « Itinéraire d’un enfant gâté » de Lelouch.

Mais Éric Besnard sait nous emmener, malgré tout, dans une autre direction en proposant la création d’un de ces duos innombrables, à priori mal assorti l’un à l’autre mais qui va finir par devenir inséparables. Lambert Wilson et le décidément très présent Grégory Gadebois forment ce duo et, le moindre que l’on puisse dire, est l’atout majeur de ce film même s’il ne faudrait surtout pas oublier la craquante Marie Gillain. Ensemble ils nous concoctent un savoureux numéro de chien et chat avec ses petits instants d’humour bien placé sans oublier un joli côté tendre qui sied bien au tout.

Avec ses paysages fantastiques, « Les choses simples » est un film qui remplit pleinement son contrat à savoir se sortir la tête de la morosité ambiante.