Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

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Les dix films indispensables de Gene Hackman

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26 février 2025 : un monstre sacré du cinéma disparait. Gene Hackman n'avait plus tourné depuis 20 ans, il laisse, cependant, une filmo assez dingue derrière lui. Retour sur 10 films emblématiques de l'acteur :

 

 

"Bonnie and Clyde" (Arthur Penn 1967)

 

La naissance d’une star. Gene Hackman obtient son premier succès dans ce second rôle où il interprète le frère de Clyde / Warren Beatty. Et première nomination pour Hackman

 

 

"French connection" (William Friedkin, 1971)

 

Le film qui a tout changé pour Hackman. L’acteur joue le flic Popeye Doyle. Son duo avec Roy Scheider fait mouche. Le film triomphe et l’acteur décroche son premier Oscar.

 

 

"L'aventure du Poseidon" (Ronald Neame, 1972)

 

Le triomphe de « French connection » lui ouvre les portes des premiers rôles. Dès l’année suivante, il est le héros d’une superproduction fort réussie. Film catastrophe haletant d’un bout à l’autre, « L’aventure du Poseidon » est sans conteste le meilleur film catastrophe des années 70 avec « La tour infernale ». Ça sera aussi le plus gros succès de Hackman dans un premier rôle.

 

 

"L’épouvantail" (Jerry Schatzberg, 1973)

 

Dans le rôle d’un vagabond, il s’offre un duo en or face à Al Pacino. Et une Palme d'or à Cannes.

 

 

"Conversation secrète" (Francis Ford Coppola, 1974)

 

Ou comment un as de la surveillance soupçonne un couple d’être en danger de mort. Film sur la paranoïa réalisé juste après le scandale du Watergate, le film permet à Hackman de tenir la vedette d’une deuxième Palme d’or consécutive. Un cas unique dans l’histoire du festival.

 

 

"Superman" (Richard Donner, 1978)

 

Ils ne sont pas si nombreux, de sa génération, à pouvoir prétendre une aisance similaire dans les rôles de gentils ou de méchants. A l’instar d’un Jack Nicholson, Hackman aura donc marqué les esprits dans ces deux types de rôles. A ce titre, personne n’a oublié son emblématique rôle de Lex Luthor. Un personnage qu’il interprétera à deux autres reprises.

 

 

"Sens unique" (Roger Donaldson, 1987)

 

Un face à face haletant entre Kevin Costner et Gene Hackman, de nouveau dans la peau d’un salaud. Un thriller captivant jusque son twist final totalement inattendu.

 

 

"Misssippi burning" (Alan Parker, 1988)

 

Un film magistral qui dénonce le climat raciste qui pouvait exister (et qui existe parfois encore hélas) dans l’Amérique profonde. Son duo avec Willem Dafoe est magique.

 

 

"Impitoyable" (Clint Eastwood, 1992)

 

Son rôle de méchant le plus marquant. Jouant un shérif d’un sadisme incroyable, on n’est pas prêt d’oublier le passage à tabac qu’il inflige à Richard Harris. Un sommet du western qui vaut à Hackman son deuxième Oscar.

 

 

"La famille Tennenbaum" (Wes Anderson, 2001)

 

Le dernier film marquant de la carrière de Hackman. Le rôle d’un père qui cherche la rédemption auprès d’une famille qu’il a abandonnée. Loufoque, émouvant, parfois même barré, ce film est à redécouvrir d’urgence.

 

 

Bien sûr, cette liste est loin d'être exhaustive. Il faut voir Gene Hackman aussi dans "Franfenstein Junior", "Le grand défi", "Le seul témoin", "La firme", "Mort ou vif" ,"USS Alabama" ou encore "Les pleins pouvoirs".



26/02/2025
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