Les dix meilleurs films de Natalie Portman (1994/2024)
30 ans déjà ! C’était en 1994. Une jeune inconnue d’à peine 13 ans se révélait aux yeux du monde. Elle était Mathilda, une jeune ado qui allait faire tourner la tête d’un tueur implacable nommé Léon. Depuis, après un retour sur les bancs de l’école, Natalie Portman n’a cessé d’être l’actrice qui monte jusque devenir une des plus grandes stars planétaires. Retour sur 10 films qui ont jalonné sa carrière :
"Léon" (Luc Besson, 1994)
Citer « Léon » dans le top 10 des films de la belle Natalie ne s’explique pas par le seul fait que ce soit le film de ses débuts. Pour plusieurs raisons « Léon » reste un excellent film. Considéré comme un des meilleurs films de son réalisateur, Luc Besson, on est embarqué dans une histoire sans temps mort appuyé d’un scénario malin qui cumule les scènes restées dans les mémoires. Mais surtout Besson offre des rôles en or à son acteur fétiche de l’époque, Jean Reno, ainsi qu’à Gary Oldman,salaud magnifique, qui trouve là un de ses rôles les plus marquants. Et puis il y a Natalie. Déjà éblouissante, déjà dans son élément. On eut pu dire, d’entrée de jeu, qu’on devinait ici le potentiel d’une Winona Ryder. Mais les enfants stars s’étant cassés les dents, à l’entame de l’âge adulte, dans ce milieu étant légion, il eut été dangereux de s’aventurer à écrire, à l’époque, qu’elle avait l’étoffe d’une future grande.
"Ma mère moi et ma mère" (Wayne Wang, 1999)
Il faut oublier son titre débile français (« Anywhere but here » en anglais) pour s’attacher à ce joli film. Natalie n’aura pas attendu longtemps avant de côtoyer de grosses pointures d’Hollywood. Après Reno et Oldman, elle joue la belle-fille de Al Pacino dans « Heat » et a pour parents rien moins que Jack Nicholson et Glenn Close dans « Mars Attacks », deux films grandioses que l’on ne rattache cependant pas à son top 10 vu la petitesse des rôles tenus chaque fois. Ici elle retrouve les chemins du premier rôle avec une partenaire haut de gamme en la personne de Susan Sarandon. Leur complicité fonctionne à merveille et compense largement les failles d’un scénario parfois fainéant.
"Où le cœur nous mène" (Matt Williams, 2000)
Film quasi inconnu au bataillon, le film mérite pourtant d’être (re) découvert. L’actrice, qui finalement n’aura jamais fait de « teen movies », s’embarque déjà dans des films plus matures que son âge. Pas un grand film certes, mais un vrai régal pour les fans de Natalie.
« Star Wars, épisode 2, l’attaque des clones » (George Lucas, 2002)
Bien sûr, personne ne contestera que le 3 est meilleur que le 2. Mais, c’est pourtant bien dans l’épisode 2 que la révélation Portman glisse définitivement vers la star qu’elle ne cessera plus jamais d’être. « Star Wars » a, bien sûr, été le tremplin dont avait besoin Natalie pour atteindre les sommets. Sa ligne de conduite sera, désormais, la même : afin de pouvoir jouer les films d’auteur qu’elle affectionne tant, l’actrice s’en ira tâter de la superproduction afin d’assurer ses (jolis) arrières. Et si nous avons retenu l’épisode 2, c’est aussi parce que, peut-être, l’actrice n’est jamais apparue, au sein de la saga, aussi belle, aussi magnifique.
"Closer, entre adultes consentants" (Mike Nichols, 2004)
L’entrée chez les grands. Première nomination aux Oscars pour Natalie qui incarne ici une stripteaseuse face à Julia Roberts, Clive Owen et Jude Law. Exceptionnelle comme elle sait l’être, « Closer » est peut être, sûrement même, son film de la maturité.
"Garden state" (Zach Braff, 2005)
Un petit bijou qu’on n’avait pas vu venir. Réalisé par le novice Zach Braff, connu alors « que » pour son rôle dans « Scrubs », « Garden state » est un film qui fait un bien fou. Ce genre de film que vous vous matez quand vous avez pas le moral. Cette « rom com » très années 2000 nous rend amoureux, comme le héros, de la belle Natalie dès le premier regard croisé. Un must.
"V pour vendetta" (James McTeigue, 2006)
Et si finalement son meilleur film, jusqu’à présent, c’était celui-ci ? Film extraordinaire d’un bout à l’autre, « V pour Vendetta » est une œuvre majeure du cinéma de science-fiction. Le film est époustouflant, puissant et d’une redoutable efficacité. Personne n’a manqué de saluer la perf de Natalie qui s’est donnée corps et âme pour ce film qui flirte avec le chef d’œuvre. Le film sera un échec relatif au box-office mais gagnera ses galons de film culte au fil des ans.
"Black Swan" (Darren Aronofsky, 2011)
Et naquit la légende Portman. Natalie a dû sentir, dès l’acceptation du projet, qu’il y aurait un avant et après « Black Swan ». Qu’écrire qui n’aurait pas été dit déjà ? Pas grand chose, on le sait Natalie est époustouflante d’un bout à l’autre et reçoit cette fois l’Oscar de la meilleure actrice que personne ne se serait aventurée à lui contester.
"Jackie" (Pablo Larrain, 2016)
Alors que l’on aurait pu croire que « Black Swan » allait être l’accès royal à une ribambelle de films fleuves pour l’actrice, c’est curieusement l’inverse qui se produit : entre un gentillet « Sex friend » tourné comme un congé ciné après « Black Swan », la saga « Thor » où elle joue les faire-valoir indigne de son statut, un Terrence Malick, « Knight of cup » co-produit par Lexomile, un western, certes pas mal, mais pas ouf non plus (« Jane got a gun ») sans oublier « Planétarium » face à la fade Lily-Rose Depp, Natalie semble se chercher dans sa nouvelle panoplie de superstar planétaire. Après une première réalisation vite vue vite oubliée, « Une histoire d’amour et de ténèbres », Natalie revient au premier plan avec « Jackie ». Elle y joue une icône de l’Amérique, Jackie Kennedy, qui semblait être prédestinée pour être incarnée par elle. Et le résultat confirme ce sentiment : elle EST Jackie Kennedy. La comédienne irradie le film de sa présence. Elle est à nouveau au sommet. Nouvelle nomination aux Oscars.
"Ma vie avec JF Donovan" (Xavier Dolan, 2018)
Après un nouveau Malick encore foireux, « Song for song » et un film de SF pas inintéressant, « Annihilation », Natalie Portman tourne pour Xavier Dolan. Elle a beau avoir un second rôle, elle a toutes les séquences les plus remarquables du film. Fidèle à son image, elle illumine de sa présence l’œuvre de Dolan et joue le meilleur de sa panoplie de grande actrice.
Bien sûr, cette liste n’est pas exhaustive : parmi les autres films notables de la belle Natalie citons « Deux sœurs pour un roi » où elle partage la vedette avec la non moins splendide Scarlett Johansson, « Brothers » où son cœur balance entre deux frères joués par Tobey Maguire et Jake Gyllenhaal sans oublier « Lucy in the sky ».
Ses deux derniers films à date, « Thor, love and thunder », dans lequel elle a demandé à ce que soit mis plus de consistance à son personnage de Jane Foster, et surtout « May december » laisse supposer une réelle envie de l’actrice à revenir à des rôles plus forts. De bonne augure pour les films à venir de notre parisienne américaine préférée.
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