« Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan »
Petit succès surprise de ce début d’année 2025, ce nouveau long de Ken Scott (« Starbuck ») a su conquérir le public grâce à la sensibilité et l’humour déployés sans outrance.
Le synopsis de départ, l’handicap d’un enfant, aurait pu faire sombrer le film dans un énième pathos où la larme du spectateur aurait été cherchée.
Mais Scott apporte une grande légèreté à l’ensemble avec ses périodes, 60’s à nos jours, bien exploitées chaque fois.
Mais le film est surtout l’histoire d’une mère dont le combat, plus que courageux, à vouloir faire marcher son fils va se transformer au fil des années en une étouffante emprise puisque la dite mère va devenir plus qu’envahissante dans la vie de son rejeton.
Le film est dominé par une Leila Behkti. L’actrice est tout simplement exceptionnelle. Touchante, drôle, irritante… elle passe par tous les tableaux et son personnage est terriblement « attachiant ». Elle est l’atout majeur du film même si ses partenaires sont formidables également. Mention spéciale forcément à Jonathan Cohen qui lui donne avec justesse la réplique.
On sort du film surpris d’avoir autant aimé et ça fait sacrément du bien.
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