Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Mickey and the bear »

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C’est un cinéma qui devient un genre en soi depuis peu : la quête de femmes « prisonnières » d’une vie ou d’un système désireuse de voler de leurs propres ailes. Souvent un voire des homme(s) sont les geôliers indirects de ces femmes paumées. De « Katie says goodbye » à « Come as you are » en passant par le récent « Swallow », ce sont autant d’excellents films sur un même thème que des auteurs américains inspirés nous ont proposé.

 

« Mickey and the bear » poursuit cette lignée avec cette jeune fille qui aimerait bien voler de ses propres ailes mais que sa conscience retient de rester près d’un père qui a besoin d’elle sans trop lui retourner de gratitude en retour.

 

Le dilemme sera le noyau central d’un film brillant et sans temps mort qui nous offre une flopée d’excellentes séquences dont les meilleures sont naturellement celles qui opposent le père et sa fille.

 

Les deux interprètes de ces personnages sont tout simplement brillants : James Badge Dale est ce père tortueux et torturé. L’acteur est majestueux jouant à fond la carte d’un homme que l’on n’arrive ni à aimer ni à vraiment détester. 

Camilla Morrone, déjà remarquée dans le rôle de la fille de Bruce Willis dans « Death wish », joue cette jeune fille en proie à ses tourments. La jeune actrice est tout simplement la grande révélation du film. Elle illumine chaque scène de sa présence et on ne peut que lui souhaiter une très belle carrière que ce film entame de la plus belle des façons. 

 

Hormis une fin qui ne sort pas de celles qu’on a vu par ailleurs, ce film est une véritable pépite à découvrir d’urgence. 

 



18/02/2020
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