Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"Mon père est femme de ménage"

 

Mon père est femme de ménage

 

 

 

Etre cinéaste ne s improvise pas. On ne devient pas metteur en scene comme ça parce qu'on a un nom, une renommée dans un autre domaine et une star qui a accepté votre film. La mise en scène de romanciers s'attaquant au 7e art a souvent donné lieu à des désastres : Bernard Henry Lévy et même Stephen King en savent quelque chose.

Sans être désastreux la mise en scène de Saphia Azzeddine s'annonce inégal alternant le chaud et le froid au cours d' une histoire qui a du mal à décoller et dont on cherche un peu le sujet pensant une bonne moitié de film. Mauvaise surprise, Francois Cluzet, l'homme chargé de sauver la situation, a davantage un second rôle qu'un premier. La vedette du film étant le jeune Jérémie Duvall mis en avant tel une version masculine de Sophie Marceau période "boum".

 

Voir les évolutions (du temps de la Marceau on faisait des petits bisous, maintenant on couche) est intéressant. Reste que la "réalisatrice" tombe dans des clichés : les 4 jeunes sont un blanc, un arabe, un noir, un juif ce qui vaut des tacles entre eux parfois certes bien trouvés. Mais on peut regretter des personnages secondaires souvent mal exploités (la mère et la sœur surtout). La durée très courte du film (moins d'1h20) empêche ce travail d' approche sur ces personnages et rendent le film bancal où sitôt que nos yeux s'ouvrent face à une scène intéressante, ils se referment dès la suivante. Dommage.



29/04/2011
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