"Mother land"
Avec son générique déroulant de haut en bas de l'écran, ajouté à une vue panoramique, le début de Mother land" pourrait rappeler le "Shinning" de Kubrick. Quand on sait que l'intrigue se passe également dans une maison isolée dans laquelle, potentiellement, les protagonistes peuvent partir en vrille, on imagne volontiers qu'Aja ait trouvé source d'inspiration dans le chef-d'oeuvre avec Jack Nicholson.
Aimant rendre hommage au cinéma d'horreur qui a berçé sa jeunesse, le cinéaste nous fait des clins d'oeil aussi à un célèbre film de Shyamalan dont on taira le titre sans quoi vous vous douteriez un peu trop d'une parie de la fin. Pas plus avare en twist que ne l'est l'auteur de "6e sens", Aja a, cependant, sa propre personnaité pour créer un univers qui est le sien et que nous adorons sur ce blog.
Sa cuvée horrifique 2024 n'est pas le meilleur cru de son auteur, pas le moins bon non plus. Le cinéaste sait nous tenir en haleine, bien aidé dans l'exercice par une impeccable Halle Berry qui s'en est rappelé à son bon souvenir d'un autre film horrifique, "Gothika", déjà réalisé par un français, Mathieu Kassovitz. L'ex James Bond girl se donne corps et âme, c'est le cas de le dire, dans la peau d'un personnage complexe à souhait.
On accordera tout de même une attention particulière sur l'excellent jeu des deux jeunes acteurs, Percy Daggs IV et Anthony B. Jenkins, impeccables "survival kids" dans cet univers bien glauque.
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