Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

TITRES DE GLOIRE 

La néerlandaise Maruschka Detmers est révélée en 1983 par Jean-Luc Godard qui en fait sa vedette dans son "Prénom Carmen".

Cette même année elle donne la réplique à Francis Huster dans l'improbable polar "Le faucon" avant de donner la réplique à Jane Birkin dans "La pirate".

L'actrice ne néglige pas les films grand public. Ainsi apparaît elle aux côtés de Coluche dans le cependant très raté "La vengeance du serpent à plume" de Gérard Oury.

Mais c'est en 86 que l'actrice atteint le point culminant de sa carrière avec le très hot "Le diable au corps". Si le film n'est pas un carton au box office, tout le monde le retient en raison d'une scène de sexe non simulée.

ET APRÈS ?

Ne voulant pas que le public ne retienne d'elle que son (superbe) corps, l'actrice modifie ses choix de carrière.

Marco Ferreri la dirige dans "Y a bon les blancs" avant de se retrouver face à Gérard Depardieu dans "Deux".

Elle tourne ensuite le très ambitieux "Le brasier" aux côtés du pas du tout banckable Jean-Marc Barr, mais il est vrai que "Le grand bleu" n'est pas encore très loin. Le film est un four monumental.

Persistant à ne plus vouloir jouer les objets sexuels, elle accepte de jouer dans "Elles n'oublient jamais" le rôle de l'épouse trompée et non la sulfureuse maîtresse jouée par Nadia Fares.

Par la suite, on a pu voir l'actrice notamment "Comme des rois" (François Velle, 1997), "Te quiero" (Manuel Poirier, 2001), "Nos 18 ans" (Frédéric Berthe, 2008) ainsi que "Ventoux" (Nicole Van Kilsdonk, 2015).

La comédienne est également très présente à la télévision comme dans "Mère, fille mode d'emploi" ou encore dans le rôle titre dans "Mata Hari la vraie histoire" aux côtés de Bernard Giraudeau.

L'actrice a participé également à bon nombre de séries comme "Les petits meurtres d'Agatha Christie", "RIS", "Cain" ou encore dernièrement "Marseille".