Qu'est-elle devenue ? Sharon Stone
TITRES DE GLOIRE
Si Sharon Stone n'a pas accédé au statut de star d'entrée de jeu, l'actrice peut se vanter néanmoins d'avoir côtoyé des cinéastes de renom dès le début de sa carrière. Ainsi se retrouve t'elle (furtivement) dirigée par Woody Allen ("Stardust memories", 1980), Claude Lelouch ("Les uns et les autres", 1981) et Wes Craven qui lui propose son premier rôle important dans "La ferme de la terreur" en 1981.
Si le film est un succès, il est d'estime et ne permet pas à l'actrice de devenir une star. Néanmoins va t'elle accéder à une certaine renommée par le biais de deux navets lorgnant sur le succès des "Indiana Jones". "Alan Quatermain et les mines du roi Salomon" et sa suite sont tournés en enfilade.
Sharon Stone, qui déteste ces films, s'y révèle sexy aux côtés de Richard Chamberlain.
Sur la fin des années 80, l'actrice tourne dans "Police academy 4", "Cold steel", "Action Jackson" (avec Carl Weathers, l'ex Appolo Creed de la série des "Rocky" en quête d'un succès perso) ou encore "Nico" (avec un Steven Seagal période meilleurs films), des films commerciaux qui lui permettent de faire connaître son visage.
Son corps pendant ce temps là, elle se charge de le présenter dans le magazine "Playboy"...
Paul Verhoeven lui permet, une première fois, de trouver un rôle plus marquant avec son personnage d'épouse douteuse de Schwarzenegger dans "Total Recall". Personne n'a oublié notamment son combat phénoménal contre le monsieur muscle Number one de l'époque.
L'actrice enchaîne les premiers rôles dans des films qui ne vont cependant pas lui permettre ds renouer avec le succès.
Car ni "Fenêtre sur crime", ni "Hitman" (avec Forest Whitaker) ou le pourtant intéressant "Year of the gun" ne vont déplacer les foules.
Et c'est Paul Verhoeven de nouveau qui va cette fois en faire une star de manière définitive grâce au sulfureux "Basic instinct".
En un film, Sharon Stone devient une icône sexuelle. Et l'actrice ne va pas se priver d'exploiter cette image dès son film suivanf, le pas très intéressant "Sliver" qui rencontre néanmoins un joli succès, le premier obtenu sur son seul nom.
L'actrice va crouler sous les propositions
les plus attendues du moment et s'offrir des partenaires masculins prestigieux : Richard Gere pour "Intersection", Gene Hackman, Russel Crowe et Leonardo Di Caprio pour l'excellent et relativement méconnu "Mort ou vif" ou encore Sylvester Stallone pour "Le spécialiste" qui n'a retenu les esprits qu'en raison de son intense scène érotique...
Reste que l'actrice prend conscience du manque de profondeur de ses personnages. Aussi reçoit-elle comme une bénédiction la proposition de Martin Scorsese que d'être rien moins que la partenaire de Robert de Niro et Joe Pesci.
Sharon Stone peut enfin dévoiler une autre facette de son talent et prouver surtout qu'elle est autre chose qu'une image érotisée. "Casino" le film en question cartonne et permet à la comédienne d'obtenir sa première nomination à l'Oscar de la meilleure actrice (que Susan Sarandon remporte cette année là)
ET APRÈS ?
Clairement encouragée par l'expérience, concluante de "Casino", Sharon Stone s'en va chercher des rôles avec plus de dramaturgie quitte à en faire des tonnes. "Dernière danse" arrive hélas après "La dernière marche" sur un sujet similaire et ne remporte pas un grand succès tout comme le remake foireux de notre fabuleux "Les diaboliques" où l'actrice affronte Isabelle Adjani dont l'entente sur le plateau sera quelque peu tendue...
La suite ? Une succession de flops commerciaux et artistiques. "Sphère" (avec Dustin Hoffman), "Gloria" poussif remake d'un classique de John Cassavetes, "Une blonde en cavale" et autre "Gorge du diable" sans oublier le mega navet "Catwoman" sont autant de mauvais films qui retirent toute crédibilité à l'aura déjà fanée de la comédienne.
Et si Sharon sauve les apparences en restant très médiatique, merci la pub, elle ne semble pas avoir d'autres choix que de retirer à nouveau sa culotte pour retrouver son personnage de Catherine Tramell dans"Basic instinct 2".
Sauf que le film va voir les retraits successifs des deux autres pilliers du premier opus, Michael Douglas et Paul Verhoeven.
Tandis que le premier est remplacé par le plus que fade David Morissey, Michael Caton-Jones doit faire oublier le génie du second. Génie que le cinéaste n'a pas. Résultat : "Basic instinct 2" est un ratage complet qui se plante complètement au box-office et qui confirme le j'men foutisme des spectateurs pour la belle Sharon.
Que peut on retenir depuis des prestations ciné de l'actrice ? Des apparitions en second couteau qui sont parfois, avouons le, interesantes comme dans "Bobby", "Broken flowers" excellent film de Jim Jarmush ou encore une virée chez nous Francais pour tourner le réussi "Largo Winch 2".
Depuis l'actrice a été aperçue à la télévision dans plusieurs épisodes de "La loi et l'ordre" ainsi que "Agent X".
En 2017, elle est à l'affiche de "Disaster artist" sous la direction de James Franco.
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