Qu'est-il devenu ? Christophe Malavoy
TITRES DE GLOIRE
Aperçu notamment dans les années 70 dans "Le dossier 51" et "Le voyage en douce" qui lui permettent de collaborer avec Michel Deville, Christophe Malavoy voit sa carrière prendre son envol en 1982 avec "Family rock" (José Pinheiro) qui lui permet d'obtenir le César du meilleur espoir.
Dès lors les rôles plus consistants commencent à s'aligner. Au départ, encore des seconds rôles, dans "La balance" en 82, puis des premiers avec "Souvenirs, souvenirs" en 84 et surtout "Péril en la demeure" de Michel Deville qui en fait une vedette et dont l'affiche, très osée, fera d'ailleurs jaser à l'époque.
L'affiche du film...
Si "L'arbre sous la mer" passe discrètement, "Bras de fer", en revanche, a droit à une grosse campagne de pub d'autant qu'il y affronte Bernard Giraudeau lequel sort du triomphe des "Spécialistes" quelques mois avant. Mais le film est une relative déception commerciale et critique.
Qu'importe, Malavoy continue à enchainer les films de première importance au même titre que ses camarades Lanvin et Giraudeau justement. Il obtient un joli succès en 1986 avec "La femme de ma vie" aux côtés de Jane Birkin bien aidé, il est vrai, par la chanson du film d'Elsa qui fait un malheur au top 50. Le film lui permet en outre d'être nommé en tant que meilleur acteur aux César.
En 1987, il est à l'affiche de l'excellente et très mésestimée comédie "Associations de malfaiteurs" de Claude Zidi aux côtés de François Cluzet, à découvrir absolument si ce n'est pas fait. Un joli succès en salles bien mérité accompagne le film lors de sa sortie.
C'est grâce à Robert Enrico que Malavoy décroche une nouvelle nomination aux César grâce au très beau "De guerre lasse" en 87 qui lui permet de retrouver Nathalie Baye rencontrée dans "La balance".
Belle année que 87 qui lui permet également de travailler avec l'immense Claude Chabrol qui en fait sa vedette du 'Cri du hibou".
Par la suite, l'acteur tourne "La soule" aux côtés de Richard Bohringer puis tient le rôle titre de "Jean Galmot, aventurier" :
En 1991, il retrouve Claude Chabrol et s'offre un joli succès avec "Madame Bovary" porté par la grande Isabelle Huppert.
ET APRÈS ?
L'acteur va se faire curieusement plus discret au cinéma ce qui ne l'empêche pas d'être encore très actif. A la télévision, il obtient un joli succès d'audience avec "L'affaire Seznec" qui lui permet de collaborer avec Yves Boisset.
L'acteur profite de cette période des années 90 pour revenir à son premier amour, le théâtre, jouant notamment dans "La ville dont le prince est un enfant" qu'il adapte lui même pour la télé par la suite.
Malavoy se fait aussi écrivain et publie plusieurs ouvrages parmi lesquels "Parmi tant d'autres" qu'il adapte par la suite en téléfilm sous le titre "Ceux qui aiment ne meurent jamais".
Sur le grand écran, on l'aperçoit tout de même en père d'Audrey Tautou dans "La délicatesse" et aux côtés de Laurent Lafitte dans "16 ans ou presque".
Il réalise également pour le grand écran "Zone libre" où il dirige Mathilde Seigner.
Côté télé, on peut apercevoir l'acteur dans "Clara Sheller", "Laura" ou encore "12 balles dans la peau pour Pierre Laval" qui lui permet de retravailler avec Yves Boisset.
Ces dernières années, l'acteur a été aperçu dans des épisodes de "Cherif" ou encore "Camping paradis".
Mais l'acteur qui a plus d'une corde à son arc a également signé une bd en 2015, "La cavale du Docteur Destouche" puis a créé un spectacle sur la guerre 14/18, "Qui se souviendra" adapté d'un de ses livres "Parmi tant d'autres".
Autant dire que le comédien reste encore très actif.
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