Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Il fallait s’y attendre : tout exposait « Sans un bruit » premier du nom à avoir droit à sa suite, son succès et sa fin ouverte ne pouvaient nous laisser échapper à un deuxième opus.

Le mot d’ordre du réalisateur John Krasinski est simple : « sécurité ». On assure le minimum de risque avec le maximum d’assurance. « Sans un bruit 2 » reprend donc tous les critères qui ont fait le succès du premier épisode : une séquence d’ouverture détonante, puis, par la suite, tout ce qu’il faut pour tenir en haleine le spectateur averti. Les séquences s’enchaînent avec son lot d’effroi et de suspense attendus. Et force est d’avouer que cela marche drôlement bien. On vibre, sursaute, trépigne suivant les séquences qui s’enchaînent avec une redoutable efficacité.

Emily Blunt continue d’assurer en action woman, véritable Sigourney Weaver des années 2000 tandis que l’excellent Cillian Murphy assure le remplacement quatre étoiles de John Krasinski.

Alors certes, il se dégage une impression répétitive de redite sur le tout mais il faut bien avouer une chose évidente : « Sans un bruit 2 » remplit un contrat qu’il ne soupçonnait pas devoir assurer  lors de sa conception : redonner aux spectateurs le plaisir de revenir en salles. A ce titre, cette suite remplit grandement son contrat. Et nous rappelle à quel point ce cinéma là nous avait sacrément manqué.