"Seven sisters"
"Seven sisters" un film avec Noomie Rapace, Noomie Rapace, Noomie Rapace, Noomie Rapace, Noomie Rapace, Noomie Rapace et Noomie Rapace. L'attrait premier de ce film vient de l'interprétation multiple de son actrice principale. Sept personnages pour sept caractères différents en dépit du lien fraternel. Et sans doute le pied ultime à jouer pour n'importe quelle comédienne.
Et si cela n'a pas dû être facile de se donner la réplique à soi même, quoique généralement des doublures prennent place sur les chaises absentes, Noomie a assurément pris un plaisir certain à se multiplier ainsi. Le plaisir est d'autant plus grand, sans doute, que la performance artistique est assez rare dans le domaine de la science-fiction plus enclin à vouloir impressionner le spectateur à coup d'effets spéciaux.
Et justement ici les principaux trucages émanent des scènes où les sœurs parlent entre elles. Les progrès techniques rendent le travail parfaitement fluide tant et si bien que ces séquences où finalement la belle Noomie est seule(s) à l'écran sont les meilleurs du film.
Pourtant la qualité du film ne s'arrête pas qu'à la "perf" de l'actrice. Ce film d'anticipation, assez flippant quand on y songe, multiplie les heureuses trouvailles en choisissant une noirceur d'ensemble plus sombre encore que les habituelles productions actuelles. Du coup, la surprise est souvent de rigueur jusque son final assez inattendu.
Reste que ce cousin germain de "Soleil vert" n'est pas parfait. La faute a un taux d'invraisemblances assez élevé. Il y a un gros paradoxe entre une entité qui déclare vouloir mener une opération en toute discrétion mais qui paradoxalement pétaradent à tout rompre dans les rues pleines. Dans la même veine, Il est légitime de se demander pourquoi une organisation possédant une armée envoie t-elle que trois agents pour neutraliser les héroïnes ? D'autres questions restent d'ailleurs sans réponse mais que l'on taira ici pour laisser le spectateur se faire sa propre opinion.
Sans s'y attendre, le film rappelle parfois le "Léon" de Besson pour sa traque infernale. A y bien réfléchir, il aurait pu durer qu'un quart d'heure si les "méchants" s'y étaient pris différemment.
Mals Il faut pas bouder son plaisir pour autant : entre scènes d'action efficaces, interprétation au top et scénario malgré tout efficace, "Seven sisters" se laisse voir comme un bon divertissement.
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