Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Que la saga semble avoir changé ! Il est bien loin le temps du bedonnant William Shatner qui arpentait l'espace affublé d'un improbable pyjama et face à des effets spéciaux déjà bien ridicules pour l'époque..Le seul intérêt à l'époque résidait dans le personnage de Spock.

Depuis, les images de synthèse ont fait leur apparition. Et légitimement, la saga Star Trek a pris un coup de jeunesse. Après un premier épisode prometteur, cette suite était particulièrement attendue. Allez on lui colle un "darkness" dans le titre, parce que cela donne un côté sombre et que, allez comprendre, depuis un certain temps, dire d'un film qu'il est sombre, ça fait bien. Et puis en plus cela évoque indirectement Darth Vader donc ça fait stylé...

D'ailleurs forcément que l'on pense à "Star wars" (qui s'est lui même inspiré de Star trek jadis, l'arroseur arrosé...). Ses décors spatiaux, ses E.T. (pas trop quand même), ses planètes exotiques... J.J. Abrahams nous en met plein les mirettes, tant pis s'il faut sacrifier un scénario peu convaincant mettant en scène un méchant peu mémorable. Les surprises scénaristiques ont sans doute été oubliées au fond d'un tiroir puisque ici tout est téléphoné du début à la fin. Les acteurs font leur boulot et si Chris Pine affiche un bel enthousiasme, Zachary Quinto est en mode minimum syndical.

Qu'importe, Abrahams a fait ses preuves et le voilà prêt à s'attaquer au peu attendu "Star Wars 7"....