Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour son nouveau long métrage, Claire Denis est allée poser ses caméras au Nicaragua pour filmer un couple à la relation sulfureuse, accompagnée d’un brûlot politico-policier censé pimenter tout cela.

Le premier hic apparaît bien vite à travers un duo d’acteurs qui ne fonctionne aucunement. Si Margaret Qualley est fort séduisante, il n’en est pas de même de son partenaire, Joe Alwyn, au charisme d’une porte de frigo dont on peine à comprendre qu’il puisse susciter le moindre engouement.

Surtout, Claire Denis patauge quelque peu dans un film qui alterne scènes de cul avec scènes de (pseudo)suspense qui entraînent une certaine lassitude dans son ensemble.

Pas aidée par des acteurs peu enclins à faire, manifestement, beaucoup d’efforts dans leurs jeux d’acteurs, la cinéaste n’a guère que ses décors pour se rattraper quelque peu. Car, du reste, c’est tout de même l’ennui qui prédomine. De la vitamine est préconisée avant de voir le film si vous ne voulez pas risquer de vous endormir.