Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Tempête »

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La petite fille qui murmurait à l’oreille des chevaux.

 

Difficile de ne pas voir quelques similitudes entre le film de Christian Duguay et celui, ô combien rentré dans le rang de classique, de Robert Redford : le handicap d’une jeune fille, sa perte, légitime, de tout espoir d’une vie sereine et sa reconstruction auprès de celui-là même qui est à l’origine, malencontreuse, de sa situation, un cheval.

 

Rassurez-vous, ce comparatif de départ s’arrête là car ce « Tempête » se distingue largement de « L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux » et n’est en aucun cas un remake déguisé.

 

Son approche, déjà, est davantage grand public que ne l’était le film de Redford. Moins adulte, sans pour autant être enfantin, « Tempête » peut se targuer d’être une œuvre au scénario accessible par le plus grand nombre sans pour autant être simpliste.

 

Le film joue la carte de la sensibilité avec un zeste d’humour parsemé d’instants émouvants jamais gratuits. Dans le rôle des parents, Mélanie Laurent et Pio Marmaï assurent comme d’habitude tandis que Carmen Kassovitz (la fille de…) s’impose comme la révélation du film. Sans trop prendre de risque, on peut parier qu’on la reverra vite.

 

En attendant, découvrez la dans ce très joli film à voir en famille pendant ces fêtes de Noël.

 



21/12/2022
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