Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Un film d’espionnage signé par le réalisateur des « Ocean’s eleven », on se dit qu’au mieux on passe un super moment, au pire un moment passable.

Mais même un cinéaste palmé à Cannes peut foirer un film. Preuve en est faite avec ce « Insader », dont on se demande au passage pourquoi les distributeurs français en ont changé le titre « Black bag », qui paraissait plutôt sympa sur le papier, accompagnée d’une bande-annonce assez alléchante, mais qui s’avère être un gros pétard mouillé à l’arrivée.

Passée une mise en bouche qui peut laisser présager le meilleur, « The insider» s’embourbe dans un scénario brouillon, voire incompréhensible, qu’il devient de plus en plus difficile à suivre au fil de l’intrigue.

Ultra bavard, le film n’est sauvé que par quelques interprètes dont on retiendra Michael Fassbender et surtout Marisa Abela. Celle qui nous avait enchanté déjà l’an dernier dans la peau de Amy Winehouse est la perle indiscutable d’un film pourtant raté à l’arrivée.