Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"The walk, rêver plus haut"

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Quand le réalisateur qui nous a fait "A la poursuite du diamant vert", la trilogie de "Retour vers le futur", "Qui veut la peau de Roger Rabbit ?" et "Forrest Gump" prépare un nouveau film, on l'attend avec une grande impatience.

 
Après un passage en mode "motion capture" peu convaincant, Robert Zemeckis est revenu côtoyer les personnages réels ce qui est  une bonne nouvelle. Après le semi réussi "Flight", Zemeckis reste dans les hauteurs avec ce "The walk"
 
On nous promettait un film visuellement impressionnant et de ce côté là on n'est pas déçu. Visuellement, et particulièrement en 3D, le spectacle est en ce sens réussi.
 
La résurrection du Word Trade Center est bluffante et la traversée entre les tours du funambule Petit sont visuellement sublimes et représentent un tour de force cinématographique haut de gamme. Un tour de force que relève Robert Zemeckis réalisateur qui a toujours voulu être à la pointe de la technologie moderne du moment.
 
Il nous offre 25 minutes époustouflantes que l'on peut éventuellement trouver un peu longues puisque notre héros fait des allers retours qui ont tendance à se répéter.
 
Le hic du film est qu'il faut remplir 2h15 de film. Et il faut bien reconnaître que tout l'avant événement du film frôle le quasi ennui complet.
 
En clair "The walk" va nous montrer le héros déambuler sur des fils aux travers de séquences répétitives et lassantes au bout du compte.
 
Si le Paris puis le New-York des années 70 est bien retranscrit, le scénario tourne sérieusement en rond et procure que bien peu d'émotion 
 
Évidement à film américain, héros américain : Joseph Gordon Levit doit nous faire croire qu'il est français. L'acteur a bien travaillé son accent mais on garde cette impression d'un étranger qui parle la langue de Molière. Alors, de façon ridicule, le scénario imagine le héros parler anglais, même avec ses amis français , parce que "il faut s'habituer à parler anglais"...
 
De même l'idylle amoureuse du héros avec Charlotte le Bon est largement sacrifiée pour laisser place à l'unique obsession de Petit.
 
Une obsession qui n'a pas de poids ni d'enjeu dramatique puisque le final est connu d'avance ce qui enlève quasiment tout intérêt à l'ensemble du film.
 
Un court métrage aurait sans doute amplement suffi.


01/11/2015
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