Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Troisième film de Franck Dubosc en tant que réalisateur, « Un ours dans le Jura » marque une volonté chez l’acteur / réalisateur de casser quelque peu son image, bien collante, de comique en s’immisçant ici dans le polar.

Sans abandonner totalement l’humour qui est son cheval de bataille principal, Dubosc l’acteur se donne un visage plus sombre qu’à l’accoutumée laissant finalement la part comique à ses partenaire notamment les maîtres en la matière que peuvent être Benoit Poelvoorde, Laure Calamy et Josephine de Meaux.

Cela donne à l’arrivée un film un peu bancal où l’on perçoit bien que Dubosc a lorgné du côté de « Fargo » ou encore « Un plan simple ». Mais le cinéaste n’étant pas Joel ou Ethan Coen ni Sam Raimi, il ne faudrait pas que l’on pousse davantage la comparaison avec ses illustres collègues américains.

Le film est quelque peu bancal alternant instants solides avec des scènes moins inspirées même si l’ensemble est plutôt appréciable. Pas désagréable à regarder mais certainement pas le film le plus indispensable à voir en ce début d’année.