Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Alors que D'Artagnan et ses acolytes sont encore dans les salles en train d'en découdre avec Milady et sa team, voilà qu'un autre film où l'épée est reine débarque au cinéma.

La comparaison avec "Les trois mousquetaires" n'ira, cependant, pas plus loin que ce petit constat. "Une affaire d'honneur" n'a, à l'arrivée, que bien peu de choses en commun avec l'oeuvre d'Alexandre Dumas. Vincent Perez s'intéresse à la dualité, à l'épée donc, faite femme à une époque où, à priori, cela s'avérait inenvisageable, nous sommes au 19e siècle.

Au premier abord, en tout cas, nous avons cette impression qu'il va s'agir là de la thématique principale de son nouveau film (dans lequel le cinéaste s'est gardé le rôle du "méchant" de service). Mais, en y regardant de plus près, le fameux duel mettant en scène une lady n'en est qu'un parmi d'autres sans que celui-cu ne sache se distinguer.

C'est bien là le principal défaut du film qui enchaîne, à peu près, les mêmes séquences : à une scène de dispute se succède une scène de duel avec, en trame principale, la vengeance souhaitée du héros du film envers le meurtrier d'un être cher. 

Au demeurant, le tout est sympathique et sans ennui, les duels étant fort réussis. Perez peut compter aussi sur ses impeccables interprètes de Roshdy Zem, impérial, à Damien Bonnard en passant par Guillaume Gallienne. Mais une mention spéciale sera retenue pour Doria Tillier, impeccable, dont on aurait que son rôle soit d'ailleurs mis en avant dans ce film aux abords féministes mais qui ne l'est pas tant que cela à l'arrivée.