Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Comme beaucoup de monde, nous avions été emballés par ses précédents films « La boîte noire » et « Un homme idéal ». S’insufflant de nouveau d’un certain univers Hitchcockien, le cinéaste nous propose un polar paranoïaque.

Après un générique façon « Vertigo », le cinéaste passe pourtant un début de film un peu laborieux où l’on se demande où il veut nous emmener…

Sans mauvais jeu de mots, (l’héroïne est pilote de ligne), le film décolle enfin quand l’héroïne rencontre celle qui va, sans vraiment le vouloir, changer sa vie. Dès lors, l’histoire prend ses marques et va nous captiver d’un bout à l’autre.

On pense à Hitchcock certes mais le film nous rappelle parfois le « Mémento » de Christopher Nolan : qu’est ce qui est vrai ? Qu’est ce qui ne l’est pas ? C’est d’ailleurs un des points faibles du film : à force de jouer avec le jeu de la réalité, on finit par s’y perdre parfois nous même tant et si bien que des interrogations nous submergent à l’issue du film.

Mais qu’importe ! Diane Kruger assure le premier rôle avec panache secondée par le toujours impeccable Mathieu Kassovitz. Leur couple fonctionne à merveille et joue sans doute pour beaucoup dans la réussite d’un film qui, en dépit de certaines faiblesses, noue un intérêt certain avec le spectateur.