Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Sur le papier, il y avait quelque chose de sympa : Adam Driver faisant la nique à d’affreux dinosaures sur la Terre de l’ère préhistorique. La bande-annonce confirmait cette impression.

Pourtant, à l’arrivée, le film déconcerte. Il dépite par l’extrême pauvreté du scénario qui assure le strict minimum syndical. Le film ne dépasse pas le synopsis d’un type, flanqué d’une fillette, qui va affronter des dinos pendant 1h30 le temps d’un trajet qui a pour but de regagner une navette qui les fera quitter cette drôle de planète.

Les scènes donnent soit l’impression d’être en mode redite d’une à l’autre, soit d’être lourdement pompé sur « Jurassic Park » période Spielberg. Si l’on ajoute que le tandem du héros sans peur avec une jeune fille à l’absence de charisme, vous aurez compris que ce film fonctionne décidément bien mal.

Reste tout de même la présence de Adam Driver qui démontre ici qu’il sait en imposer en « action hero ». C’est une bien consolation certes mais une consolation quand même qui sauve le film, quelque peu, du naufrage intégral.